Enfant roi : un petit tyran
"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent pas compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là (...) le début de la tyrannie" (Platón)
“Cuando los padres se acostumbren a dejar que sus hijos hacer, cuando los hijos ignoren sus palabras, cuando los maestros tiemblen ante sus alumnos y prefieran halagarlos, cuando por fin los jóvenes desprecien las leyes porque ya no reconocen sobre ellas la autoridad de nada y nadie, entonces eso es (...) el principio de la tiranía" (Platón)
Enfant roi : un petit tyran en grande souffrance
Il ne supporte pas la contradiction, impose ses volontés jusqu'à la violence. Pourtant, l'enfant roi est avant tout une victime. Explications.
https://www.lepoint.fr/societe/enfant-roi-un-petit-tyran-en-grande-souffrance-28-02-2018-2198597_23.php
Par Florise Vaubien
© Roos Koole / ANP / ANP/AFP/Roos Koole
Publié le 28/02/2018 à 17h03
Il coupe la parole aux adultes, négocie leurs décisions, impose un mode de fonctionnement en sa faveur : l'enfant roi a tout d'un dictateur. Intolérance à la frustration, aux intimidations et aux menaces, il épuise tous ses adversaires, à commencer par ses parents. Si de nombreux spécialistes assurent que l'enfant roi est rarement un « traumatisé », ils s'inquiètent des conséquences à long terme sur son psychisme, surtout lorsque son comportement devient pathologique, passant d'un enfant roi à un enfant tyran.
De l'enfant roi à l'enfant tyran
Le concept d'« enfant roi » désigne un enfant maintenu « dans l'illusion de la toute-puissance infantile », selon la psychanalyste Simone Korff-Sausse (1). Ses symptômes sont nombreux : « intolérance à la frustration, sentiment permanent d'insatisfaction, agitation motrice, instabilité, absence totale de retenue, troubles du comportement, dépression masquée, sentiment de toute-puissance », précisent les thérapeutes Hannelore Schrod et Janine Renier (2). Lorsque son état devient pathologique, il devient un « enfant-tyran », dont les symptômes « témoignent plus d'intensité, de souffrances, de désespoirs, que ceux de l'enfant roi et, au-delà des mots, s'expriment par des passages à l'acte violents », selon Schrod et Renier.
Dans son dernier ouvrage De l'enfant roi à l'enfant tyran, le docteur en psychologie Didier Pleux (3) décrit ce passage de l'enfant capricieux « qui pousse à bout » à l'enfant tyran qui domine par la violence : « L'enfant roi gagnera petit à petit une série de combats familiaux, contestera les règles, les refusera, les changera et agressera quiconque voudra rétablir l'ordre. Puis il sera seul au pouvoir. L'omnipotence virera vite au despotisme. » Violences physiques et verbales, agitation motrice, intimidations, victimisation comme mécanisme de défense… Didier Pleux décrit un comportement tyrannique qui s'illustre dans un « individualisme exacerbé ». L'enfant finit par prendre des décisions qui ne lui appartiennent pas, comme le choix du repas ou du programme télé du dimanche soir par exemple.
Un problème d'éducation, une souffrance insupportable
Mais ce petit « despote » est avant tout la victime d'un amour démesuré. « Je n'ai constaté aucune carence affective, mais au contraire une survalorisation de leur personnalité », assure Didier Pleux. Ces enfants souffrent d'un « excès de moi », décrit Didier Pleux, à défaut de l'autre, la figure d'autorité. Victimes de leur « hyperego », ils se construisent sans repères, dans l'échec social et scolaire. Dans un entretien accordé au Figaro , le docteur en psychologie prévient des effets néfastes sur l'épanouissement futur de l'enfant : « Les enfants qui n'ont pas de limites deviennent tout-puissants et très vulnérables. Il faut un changement radical de culture parce que, oui, il faut bien sûr une asymétrie dans la famille. »
L'essor de l'éducation dite « positive », qui se veut « bienveillante », aboutit à une écoute inconditionnelle de l'enfant, au détriment de son propre épanouissement. Selon les spécialistes, ne pas savoir se heurter au « non », faute d'avoir pu développer des stratégies d'adaptation, engendre une incapacité à supporter le réel. Cette frustration ou « le fait qu'une pulsion ne peut être satisfaite » – selon la définition de Freud (4) – devient dès lors une souffrance insupportable.
Le véritable risque, explique Aline Frossard, psychologue clinicienne à Beaumont (Haute-Savoie), n'est pas tant que l'enfant rejette la frustration en vivant dans l'illusion de la réalité, le risque, c'est qu'il y reste : « Il y a dans le développement de l'enfant une période – entre 2 et 5 ans environ – où l'enfant vit au travers d'une “pensée magique”, où ce qu'il désire ne peut qu'arriver. Il est dans ce que Freud appelait le principe de plaisir, qui prévaut sur le principe de réalité. À cette époque du développement, c'est normal. Mais si les parents ne mettent pas de limites, le principe de plaisir continuera de prévaloir sur celui de la réalité. Il dérivera alors lentement dans sa propre réalité, ce qui amène à une psychose infantile. »
Défaillance parentale
Si la carence éducative de ces enfants est évidente, comment l'expliquer ? Comment expliquer ce lien pathologique qui peut se développer entre parents et enfants ? Un adulte qui a vécu une faille narcissique dans l'enfance a nécessairement un sentiment d'abandon inconscient, qui l'empêche de mettre des limites à son enfant, parce que « s'il le brime, s'il le frustre, il projette son propre sentiment d'abandon, sa propre douleur originelle finalement », explique Aline Frossard. « Un jour, une mère m'a déclaré en pleine consultation : Ça m'est égal d'être tyrannisée, si ça peut faire du bien à mon fils ! Voyez comme le mécanisme est inconscient ! »
Malheureusement, l'effet sur l'enfant est totalement opposé à celui escompté, puisqu'il le prive de sécurité. « S'il n'y a pas de limite, l'enfant peut aller toujours plus loin, les parents n'ont plus la force de lui résister. Par conséquent, si l'enfant est plus fort que ses parents, qui va le protéger ? » interroge Aline Frossard.
Outre la souffrance pour le petit, à la fois victime et acteur inconscient, la psychologue et ses confrères Hannelore Schrod et Janine Renier redoutent des pathologies graves allant de troubles obsessionnels compulsifs à la psychose ou à la dépression. Quand bien même ces dérives ne sont pas systématiques, l'enfant roi se construira dans une confusion douloureuse entre réalité et plaisirs fantasmatiques. « L'enfant doit être reconnu, aimé, protégé, mais il faut aussi qu'il apprenne [...] qu'il y a une réalité, laquelle n'est pas forcément drôle. Ce n'est pas de la haute théorie, c'est du bon sens », rappelle Didier Pleux.
(1) « L'Enfant roi, l'enfant dans l'adulte et l'infantile », Le Journal des psychologues, Simone Korff-Sausse, éditions Martin Média, 2007
(2) « L'Enfant-roi et sa famille, l'enfant-tyran et sa famille, leurs environnements », Thérapie familiale, Hannelore Schrod et Janine Renier, éditions Médecine & Hygiène, 2008
(3) « De l'enfant roi à l'enfant tyran », Didier Pleux, éditions Odile Jacob, 2012
(4) « L'Avenir d'une illusion », Sigmund Freud, éditions Pierre Pellegrin, 1927
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Entre enfants-rois et élèves abandonnés à eux-mêmes, comment l’Education nationale peut-elle gérer la diversité des profils ?
L'école française doit profondément revoir son approche pédagogique, trop globale par rapport à la diversité des profils des enfants scolarisés. Mais si cette problématique est bien connue du personnel éducatif, les moyens pour y remédier sont difficiles à trouver.
Pierre Duriot
SOCIÉTÉ, 1 septembre 2015
Chaque enfant nécessiterait un enseignement plus particulier.©Reuters
Entre enfants-rois et élèves abandonnés à eux-mêmes, comment l’Education nationale peut-elle gérer la diversité des profils ?
avec Pierre Duriot
Atlantico : Un des défis de l'école et des enseignants réside dans une hétérogénéité, entre d'une part des élèves surprotégés voire couvés par les parents, et d'autre part, les élèves livrés à eux-mêmes. Existe-t-il une évolution de ce type de comportement, dans un sens ou dans l'autre ?
Pierre Duriot : En réalité, on ne peut pas classer les élèves par les définitions "surprotégés et couvés" ou "livrés à eux-mêmes", mais plutôt établir une distinction entre ceux qui sont capables d'entrer dans le cadre scolaire de travail et de discipline et ceux qui ont de la peine à accepter l'école et ses corollaires. De même, les enfants qui ont une naturelle soif d'apprendre, ce qu'on appelle la "période de latence" et ceux, restés en enfance, fusionnels avec un adulte et/ou fonctionnant sur le mode de la toute puissance infantile. Il y a chez les enfants couvés, des enfants rois habitués à la satisfaction permanente et à donner des ordres aux adultes et des enfants totalement étouffés à qui l'école permet une forme de décompression attendue.
Et chez les élèves abandonnés à eux-mêmes, certains sont comme des herbes folles et d'autres se raccrochent aux cadres scolaires, les seuls dont ils disposent. Et en plus, tout cela est éminemment gradué, gardons nous donc de poser des catégories d'enfants. Cependant, selon un rapport de l'UNICEF, un quart des enfants seraient plus ou moins déshérités, en matière de biens matériels, surtout passé la petite enfance, mais également en matière d'encadrement. Ils peinent à avoir des adultes bienveillants avec qui entrer en relation, avec qui "apprendre la vie", pourrait-on dire. Beaucoup d'enfants, une majorité aujourd'hui, n'ont pas vraiment l'habitude de la contrainte, de se mettre au travail, n'obéissent pas spontanément à l'adulte, voire pas du tout et au pire, ce sont les adultes qui leur obéissent ! Selon un recoupage avec plusieurs professionnels de l'enfance réalisé lors de l'écriture de mes livres, environ 20 à 25 % des enfants seraient "au clair" avec les cadres fixés par les adultes, plus de filles que de garçons d'ailleurs, mais cela ne représente évidemment pas une majorité.
Cela nous donne, en classe, un quart des élèves qui se mettent spontanément au travail, s'intéressent aux apprentissages, acceptent une forme de rigueur scolaire et représentent ce quart de bons et très bons élèves, c'est à dire, d'élèves doués dans le système scolaire que l'on propose, dont une majorité de filles. Le système en question est l'une des grilles possible d'évaluation des enfants, mais pas la seule. A noter que dans ce système, environ 80 % des élèves surdoués (2 à 3 % de la population scolaire) seraient en échec scolaire, là encore à divers degrés. Ce qui ne veut pas dire non plus, loin s'en faut, que les élèves en échec sont tous surdoués. L'évolution sur les dernières années n'est pas la baisse du nombre de bons élèves, mais l'augmentation importante de la proportion d'élèves acceptant mal, à divers degrés, les contraintes et le travail liés à la vie scolaire.
L'école et les enseignants sont-ils prêts à faire face à ce type de défi ? Comment cette hétérogénéité est-elle prise en compte dans l'enseignement ?
L'école est sensée pouvoir faire face à ces kyrielles d'enfants réticents à se mettre au travail et à accepter une forme de discipline scolaire mais en pratique, elle s'essouffle, dans certains secteurs plus que dans d'autres. Indiscipline, bavardage, travail non-fait, absences, irrespect, violence, sont devenus des lots communs variables suivant les secteurs. On pourra toujours objecter que les cours manquent d'intérêt et que les professeurs ne sont pas tous excellents, certes, mais ça a toujours été le cas et n'occasionnait pas pour autant, par le passé, les débordements que l'on connaît aujourd'hui.
L'hétérogénéité des élèves se traite en classe, en premier lieu, par ce que l'on appelle "la pédagogie différenciée", à savoir que le professeur est sensé prendre en compte les différences, adapter sa demande et son évaluation et ne plus pratiquer le cours frontal et magistral qui primait quarante ans en arrière. En est-il réellement capable et est-ce toujours possible ? Les syndicats ont fait de la formation l'un de leurs sujets principaux de revendication et avec juste raison. On a cru que le simple fait d'élever le niveau de diplôme requis pour se présenter au concours serait un gage de qualité professionnelle, il n'en est rien. L'obtention d'un master ne signifie pas l'acquisition des pratiques professionnelles. Les caractéristiques de nos enfants modernes rendent l'exercice pédagogique hautement technique et la formation, initiale comme continue, ne suit pas.
En primaire, existe le système des RASED (Réseau d'aides spécialisées aux enfants en difficultés). Ce recours aux maîtres spécialisés, au nombre de trois par secteur, théoriquement, un pédagogue (E), un rééducateur (G), un psychologue scolaire, est possible de la petite section de maternelle au CM2. Leurs interventions sont susceptibles de faire avancer les choses, non seulement grâce à un travail expérimenté avec l'enfant, ces personnels sont encore bien formés, mais surtout grâce un l'établissement d'un lien particulier avec les familles qui va faciliter l'alliance éducative auprès de l'enfant.
Seulement ces postes disparaissent, faute de candidats, mais également par décision de suppression pure et simple, mais de manière inégale sur le territoire de la République. Quand ils existent et sont opérationnels, ces maîtres apparaissent comme une ressource, permettent à l'enseignant de ne pas se retrouver seul face à une difficulté d'élève qui peut tourner au drame. Mais fréquemment, ces maîtres ont disparu et les enseignants gèrent la difficulté dans le huis clos de leur classe, des enseignants de moins en moins formés… Egalement, de nombreux organismes sont susceptibles d'aider l'école dans ses missions en se chargeant de problématiques graves ou des questions de santé. Citons la médecine scolaire, les orthophonistes et psychomotriciens, les CMP, CMPP, CAMSP (organismes à vocation psychopédagogique ou psychologique), les assistants sociaux...
Est-ce à l'école de répondre à ce soucis ? Que peut on faire en amont, et au niveau de l'école ?
L'école répond à ce que l'on appelle communément "la difficulté ordinaire" mais de plus en plus, elle est confrontée et gère, fautes d'autres acteurs, des formes de difficultés plus lourdes, en raison de l'évolution des élèves expliquée à la première question et de la multiplication des profils et des comportements d'élèves très difficiles. En fait, l'école suit le mouvement de la société tout entière qui est celui du creusement des inégalités et des grands écarts généralisés qui sont les caractéristiques de nos ères modernes. Il y a toujours eu de bons et de mauvais élèves, mais les écarts se sont creusés comme jamais, entre ces 140 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme, ces 15 à 20 % d'élèves de sixième tout juste lecteurs et les 20 % du dessus du panier, matériellement et affectivement sécurisés, ayant une vie culturelle riche, disposant d'ouvertures sur le monde et de terrains d'expérimentation pour leur jeune vie. En amont, l'école et les pouvoir publics peuvent se coaliser sur la vie culturelle, l'ouverture sur le sport et des activités intellectuelles et artistiques, mais avec bien sûr les écueils très actuels de l'assistanat et de la déresponsabilisation, sous de fallacieux prétextes. Il faut redonner à l'école ce pouvoir perdu de promouvoir le respect des cadres, l'exigence, le travail, la rigueur, pour les élèves, leurs parents et les professeurs. On a le droit de douter de la réelle volonté politique d'aller dans ce sens.
https://atlantico.fr/article/decryptage/entre-enfants-rois-et-eleves-abandonnes-a-eux-memes-comment-l-education-nationale-peut-elle-gerer-la-diversite-des-profils--pierre-duriot
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Restaurer l'autorité
On retrouve régulièrement dans la presse ces mots de Platon : "Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent pas compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là (...) le début de la tyrannie"
Preuve que le phénomène n'est pas nouveau. Mais preuve aussi que le laxisme avec les jeunes est le plus grand tort qu'on puisse leur faire. Les jeunes ont besoin d'autorité et ils la demandent. Le symbole du mauvais prof est pour eux celui qui ne se fait pas respecter par ses élèves, celui qui n'arrive pas à imposer le silence, celui qui n'ose pas imposer des règles de comportement strictes.
On observe que lorsque le proviseur est ferme et que l'équipe enseignante applique sans hésiter les règles de discipline, la violence est contenue. Pour autant que le recteur joue le jeu.
Beaucoup d'enseignants voudraient être plus autoritaires mais constatent qu'ils ont moins de droits que leurs élèves. Comme le montre ce coup de pied aux fesses jugé inadmissible (La Provence, 2 février 2000) : "L'enseignant alsacien de 47 ans (...) est privé de salle de classe depuis le 8 décembre, ce qui a déclenché la protestation des parents d'élèves de l'école de la Capucinière à Obernai. Il avait "corrigé" un élève de CM2 particulièrement turbulent, qui avait bousculé plusieurs petits camarades avant que la maître ne sévisse. Un certificat médical attestant la présence d'un bleu sur le postérieur de l'enfant". Ou ce professeur de sport qui a pris deux mois de prison avec sursis pour s'être défendu d'un élève qui l'agressait. Ou cet enseignant injustement accusé, à la réputation excellente, qui a mis fin à ces jours pour ne pas avoir à supporter l'humiliation. Rappelons-nous que la justice est en faveur des mineurs dans tous les cas de figure.
Le ministre de l'Education nationale prévoit l'embauche de 7000 adultes supplémentaires pour les établissements sensibles. Les contrats de sécurité se multiplient. La Police surveille les entrées des collèges. Des mesures qui doivent permettre de contrôler la violence mais, en aucun cas, de restaurer l'autorité.
La notion d'autorité est indissociable de la notion de hiérarchie. Restaurer l'autorité passe par différentes étapes :
- Arrêter de dire à l'élève qu'il est au centre du système éducatif, que les enseignants sont à son service, qu'il ne doit apprendre que s'il en a envie en refusant de pénaliser son absence de travail. L'élève se considère comme un client de l'école avec les droits habituels du consommateur : c'est à l'école de mettre en oeuvre les moyens d'assurer la fidélité de ses clients. Que les élèves considèrent davantage la chance qu'ils ont de pouvoir être scolarisés : qu'ils aillent apprendre ce qu'est l'obéissance et le respect des enseignants auprès des enfants des chiffoniers du Caire qui n'ont que l'instruction pour sortir de leur misère.
- Réformer la justice des mineurs pour enlever la peur au ventre des enseignants et des policiers. Les mineurs délinquants sont de plus en plus jeunes et, si on les juge non responsables de leurs actes, imaginons ce qu'ils peuvent être capables de faire s'ils n'ont pas de limite à leur action, s'ils n'ont aucune crainte de la répression.
- Donner aux enseignants les moyens d'appliquer des sanctions exemplaires en s'engageant à les protéger en cas de plainte déposée par les parents. Il n'est pas nécessaire de frapper les élèves et ce n'est plus de notre époque, heureusement. Mais les enseignants doivent-ils continuer à se laisser frapper ou insulter par leurs élèves ? Tout le système de sanction est à repenser.
http://la-galaxie-sierra.com/enfant_roi.htm
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