22 noviembre, 2014

Ecole française : Fauvisme

1905 (France)


Le fauvisme est un mouvement pictural francais, découlant du pointillisme et du post-impressionisme qui connut une certaine renommée après l'exposition du Salon d'Automne de 1905.

Le fauvisme se caractérise par la simplification des formes, des perspectives et des ombres et surtout l'utilisation des couleurs pures provenant directement de leur tube.

Henri Manguin - La sieste (1905)

C'est lors du troisième Salon d'Automne du 18 octobre au 25 novembre 1905, sur l'avenue des Champs-Élysées que fut réuni l'ensemble des peintres qui ont donné leur nom au fauvisme.

Le Salon d'Automne fut créé le 31 Octobre 1903 au Petit Palais, à l'initiative du Belge Franz Jourdain (1847-1935), architecte, homme de lettres et grand amateur d'art et de ses amis Eugène Carrière, G. Desvallières, Guimard, Félix Valloton et Vuillard.

En 1904, le salon n'exposera plus dans les caves, il quitte le Petit Palais pour le Grand Palais. 33 tableaux de Paul Cézanne, 62 d'Odilon Redon et 35 de Auguste Renoir étaient réunis !

En 1905, dans la salle VII, sous la verrière du Grand Palais, furent exposées des oeuvres de Matisse, Derain, Vlaminck, Marquet, Puy, Flandrin, Rouault, Van Dongen, Camoin, Manguin, Girieud et la toile "Le lion ayant faim" du Douanier Rousseau. Parmi ces peintures aux couleurs violentes (un "pot de peinture jeté à la face du public" a écrit Camille Mauclair) trônait au milieu de la pièce une sculpture en bronze d'Albert Marque représentant un buste d'enfant dans le plus pure style de la Renaissance italienne.


Dans le supplément au Gil Blas du 17 octobre 1905 (quotidien parisien créé le 19 novembre 1879 par Auguste Dumont (1816-1885),Le critique d'art Louis Vauxcelles (1870 - 1943) écrivait « La candeur de ce buste surprend au milieu de l'orgie des tons purs : Donatello parmi les fauves ». Cet art pictural avait dorénavant un nom : le fauvisme.

Beaucoup plus tard, en 1939, dans son livre "Le fauvisme", Vauxcelles reconnaît à demi-mot que cette comparaison lui a été inspiré par un critique inconnu passant par là et disant à Matisse : « Donatello dans la cage aux fauves », pour qualifier ce qu'il venait de voir.

C'est en 1901, à l'exposition Van Gogh, chez Bernheim-Jeune, que Derain présenta Vlaminck à Matisse.

Matisse, qui présenta au début de 1905 une importante exposition particulière chez Bernheim-Jeune et participa au Salon des indépendants, est considéré comme le chef de file de l'ensemble des Fauves.

Il est néanmoins important de souligner l'influence que Louis Valtat (1869-1952) eu auprès de Matisse mais aussi des futurs fauvistes : Rouault, Marquet, Camoin, Manguin, Puy et quelques autres qui suivaient en 1896 l'enseignement de Gustave Moreau à l'École des Beaux Arts de Paris.

Valtat présenta d'ailleurs, aux côtés de Kandinsky et Jawlensky, cinq peintures dans la salle XV de ce troisième Salon d'Automne. Mais c'est au Salon des Indépendants de 1896, sous la dénomination "Dans la baie", qu'il exposa des peintures réalisées à Arcachon durant l'hiver 1895-1896, ainsi que quatre-vingts aquarelles, des dessins et des bois gravés. Ces peintures comprenaient les caractéristiques du fauvisme, c'est-à-dire : des couleurs pures, des formes simplifiées, des perspectives abolies et des ombres supprimées.

Soit l'emploi de couleurs très vives inspirées des oeuvres de Paul Gauguin (1848-1903) et de Van Gogh (1853-1890).

Rejetant la perspective et les valeurs de l'art académique, les Fauves préconisent plutôt l'emploi des couleurs vives et la juxtaposition des tons purs.

Malgré la vie éphémère du mouvement, les Fauves ont eu une grande influence sur l'Europe entière.
(cf : Wikipedia)
http://www.insecula.com/salle/EP0675.html

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Othon Friesz : le fauve flamboyant
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Par PAR VÉRONIQUE PRATMis à jour le 15/10/2007 à 03:30 Publié le 02/03/2007 à 06:00

Catalogo de la exposición
Dans le microcosme de l'art, on s'ennuie à Paris en ce printemps 1905. Après avoir fait hurler au scandale, à la fumisterie et au barbouillage, les toiles impressionnistes ne choquent plus personne. Tout cela est bien fini et la moindre des expositions de Monet ou Renoir est un succès assuré. Le postimpressionnisme de Seurat et de Signac a fait long feu, lui aussi : l'idée de poser la couleur par petites touches, mécaniquement, ne séduit plus guère. Quant au mouvement des nabis avec, à sa tête, Bonnard et Vuillard, il s'embourgeoise : ceux qui passaient pour des contestataires sont maintenant de gentils vieux messieurs.
On s'ennuie donc à Paris en 1905, sauf dans le petit groupe de peintres qui entourent un jeune artiste de 36 ans : Henri Matisse. Ils vont même s'amuser beaucoup en provoquant cette année-là un scandale au Salon d'automne : ensemble, ils vont exposer une trentaine de toiles qui, toutes, affichent des couleurs d'une violence inouïe. Le public et les critiques vont se sentir agressés par ces «excentricités coloriées» qui déchaînent immédiatement des quolibets et des insultes. A côté de ces toiles bariolées, les sculptures exposées semblent bien sages, presque classiques : apercevant parmi les toiles stridentes un buste de femme et un torse d'enfant signés Albert Marque, le critique Louis Vauxcelles s'écrie, prenant Matisse à témoin : «Ce pauvre Marque, c'est Donatello dans la cage aux fauves !» Le mot fit rapidement fortune. Il allait désormais désigner le mouvement pictural qui s'était créé autour de Matisse et rassemblait Marquet, Manguin, Vlaminck, Derain, Dufy, Braque. Et Othon Friesz.
Friesz a eu moins de chance que les autres : aussi connu que ses camarades au début du siècle, il sera peu à peu oublié. Alors que tous ont été célébrés dans de somptueuses monographies, aucun ouvrage n'a été consacré à Friesz depuis 1957. Alors que le fauvisme, première révolution picturale du XXe siècle, fait régulièrement l'objet d'expositions qui insistent sur le rôle de Matisse, Vlaminck ou Derain, le pauvre Friesz n'a eu droit qu'à une seule rétrospective, d'ailleurs modeste, organisée en 1979 pour le centenaire de sa naissance. Apollinaire, puis Cocteau et Malraux ont beau avoir dit tout le bien qu'ils pensaient du peintre, il a été relégué au purgatoire. L'exposition que lui consacre aujourd'hui le musée de Roubaix prend donc des allures de réhabilitation : avec plus de 150 oeuvres empruntées à de très grandes collections publiques et privées, françaises et internationales, elle répare une injustice et révèle la diversité d'une longue vie d'artiste.
Gil Blas du 17 octobre 1905
Friesz est né au Havre en 1879. Le père, capitaine au long cours, est souvent absent. C'est la mère d'Othon qui se chargera de son éducation. Excellente pianiste, elle aurait bien aimé en faire un musicien mais, tout jeune, le garçon manifeste attirance et talent pour le dessin. Elle accepte de l'inscrire à l'Ecole des beaux-arts. A 20 ans, comme tous les jeunes artistes d'alors, Friesz est encore sous l'influence de l'impressionnisme, séduit par les vieux maîtres que sont devenus Monet et Pissarro. Comme eux, il s'attache alors à rendre les effets éphémères de la lumière, le jeu sur l'eau des reflets colorés. Pendant plusieurs années, Friesz va partager son atelier avec Dufy, Havrais comme lui. Ensemble, ils font la connaissance de Matisse, Marquet, Manguin et Camoin qui sont tous dans l'atelier de Gustave Moreau à l'Ecole des beaux-arts. Quelques mois plus tard, il rejoint Vlaminck et Derain qui se sont installés à Chatou. Le petit groupe des futurs «fauves» est maintenant constitué, mais pendant quelque temps chacun continuera à peindre en restant plus ou moins fidèle à l'impressionnisme.
En 1899, Matisse rentre d'un séjour d'une année en Corse. Il en rapporte une série de petites toiles brossées en tons purs, émeraude et garance. A Paris, cette violence chromatique s'affirme avec des natures mortes et des nus saturés de violets et de bleus, d'orangés et de vermillons. Pour les peintres qui entourent Matisse, le choc est brutal, décisif : ils renoncent à l'impressionnisme dont ils avaient été nourris pour suivre Matisse et utiliser, comme lui, les couleurs «comme des cartouches de dynamite». Bientôt naissent les premières toiles véritablement fauves, qui feront sensation au mémorable Salon d'automne de 1905. Pendant l'été 1907, Friesz et Braque, qui a rallié le mouvement, partent travailler à La Ciotat et autour de Cassis. Les paysages que Friesz peint alors sont la plus belle partie de son oeuvre et quelques-unes des toiles phares de l'histoire du fauvisme.
Cette révolution fauve n'était pas mince : pendant longtemps la couleur n'avait été qu'un complément du dessin. Elle était maintenant regardée comme un moyen d'expression à part entière. Curieusement, ce mouvement sera aussi bref qu'il a été intense : l'année 1907, qui est le point culminant du fauvisme, est aussi celui où il commence à se désintégrer. La couleur vive et la ligne courbe vont s'effacer au profit d'une construction géométrique du tableau. Et d'ailleurs, comme un signe de cette évolution, la rétrospective du Salon d'automne de 1907 est consacrée à Cézanne dont l'art construit s'oppose à l'art rayonnant de Matisse et ses amis. Déjà, sous l'ultime poussée fauve, le cubisme se fait jour : en octobre, Picasso achève les Demoiselles d'Avignon qui en est l'acte de naissance.
Jusqu'en 1914, l'art de Friesz rend parfaitement compte des courants picturaux qui se succèdent : impressionnisme, fauvisme, cubisme. Parfois même, dans certains paysages de 1907, le peintre atteint à une forme de lyrisme qui annonce l'abstraction. Mais cet état de grâce ne dure pas : Friesz connaît un vrai succès, il vend bien, il est exposé à Londres, à New York, à Berlin, mais ce confort matériel va ruiner son talent. Désormais, l'artiste se préoccupe plus des prix de ses oeuvres sur le marché que de ses propres recherches picturales. Dans ses toutes dernières années, sa production, avant tout commerciale, est médiocre. On attend d'un artiste qu'il imagine, en marge du temps, une nouvelle forme de beauté. Othon Friesz, lui, nous intéresse parce qu'il rend parfaitement compte de son époque avec ses contradictions et ses faiblesses. Ce n'est pas suffisant.

La Piscine (musée d'Art et d'Industrie André-Diligent), 23, rue de l'Espérance, Roubaix, jusqu'au 20 mai 2007. Catalogue par David Butcher, éditions Gallimard.
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2007/03/02/01006-20070302ARTMAG90425-le_fauve_flamboyant.php

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Fauvism: Le Salon d'Automne de Paris 1905

WEDNESDAY, OCTOBER 13, 2010

"Donatello en medio de las fieras!"

"Donatello au milieu des fauves!"



La petite histoire:

1905, le troisième Salon d’Automne de la ville de Paris, au Grand Palais, sur l'Avenue des Champs-Élysées bat son plein. Depuis trois années déjà, ce nouveau Salon d’Art imaginé par Franz Jourdain, existe vaillamment comme “tous les groupements nouveaux à qui les groupements anciens refusent le droit à la vie¹.”

Grand Palais & Petit Palais, Paris


Cette année là, c’est la la salle numéro 7 du Salon d’Automne qui est le théâtre de spectaculaires réactions et critiques:
Sont exposés dans cette salle, 39 tableaux de 12 artistes dont ceux d’Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Charles Camoin, Henri Manguin et Albert Marquet.

Exhibition catalog of Salon d’Automne de Paris,1905
List of works exhibited in room #7 can be found in the catalog's link above, at the following fotos:
Matisse #47 - Derain #34 - Vlaminck #85 - Camoin #27 - Manguin#61 - Marquet #62


Parmi ces peintures aux formes simplifiés et aux couleurs violentes déployées sur de larges toiles, trônent au milieu de la pièce, deux sculptures d'Albert Marque, représentées dans le plus pure style de la Renaissance italienne.

Room number 7 at Salon d’Automne de Paris, 1905



Le critique d’art Louis Vauxcelles, relevant l’ironie de la situation, écrit alors dans le supplément du journal Gil Blas du 17 Octobre 1905:

« Au centre de la salle, un torse d'enfant et un petit buste en marbre d'Albert Marque, qui modèle avec une science délicate. La candeur de ces bustes surprend au milieu de l'orgie des tons purs : Donatello² parmi les fauves »

Mr Vauxcelles ne s’imaginait pas alors que sa critique acerbe, allait en fait baptiser ce nouveau groupe d’artistes qui, loin de s’offusquer de la critique, adoptèrent effrontément le sobriquet de “Fauves”.

Cover of news paper Gil Blas



Parmi les oeuvres exposées dans la salle numéro 7 du Salon d'Automne de Paris 1905, les peintures suivantes pouvaient être vues:



Henri Matisse (1869-1954)

715 - Fenêtre Ouverte³


717 - Matinée d'été


718 - Femme au chapeau


719 - Japonnaise


722-Baigneuse, later renamed: Luxe, calme et volupté



André Derain (1880-1954)



438 - Vue de Coullioure




440 - Sêchage des voiles



Maurice de Vlaminck (1876-1958)


1577 - La maison de mon père


1580 - L’Etang de Saint-Cucufa



Charles Camoin (1879-1965)


286 or 287 - Le Port de Cassis



Henri Manguin (1874-1949)


1014 - La Sieste



Albert Marquet (1875-1947)


1044 - Le port de Menton




¹ Jacques Elie Faure (1873-1937) Historien de l’art et essayiste français.
² Donatello (1386-1466) sculpteur et artiste italien de la Renaissance (voir la photo du titre)

³ Les numéros à côté des titres des oeuvres font référence au catalogue du salon d'automne de Paris, 1905 disponible au lien suivant:

21 noviembre, 2014

Neoliberalismo, corporaciones mediáticas, sujeto Por Jorge Alemán*

Después de Gramsci, el poder no puede ser pensado en el campo emancipatorio sólo en su aspecto coercitivo y localizado. Hay una línea que, partiendo de Gramsci y siguiendo por Althusser, Foucault y otros, nos indica que el poder no sólo oprime, sino que fabrica consensos, establece la orientación subjetiva y produce una trama simbólica que funciona de modo “invisible”, naturalizando las ideas dominantes y donde siempre, y en esto consiste su éxito definitivo, esconde su acto de imposición. El procedimiento de los medios orientados por las corporaciones dominantes se define como un acto de enunciación que siempre busca esconder su carácter histórico como también los intereses que promueve bajo un modo supuestamente universal. El orden simbólico que atraviesa al neoliberalismo se comporta como un dispositivo racional que aparenta promover diversas formas de subjetividad, mientras la repetición de lo mismo en el circuito ilimitado de la mercancía prosigue su marcha incesante y circular. Sin embargo, en la medida en que los medios de comunicación, más allá de sus diversas modalidades de transmisión, se sostienen en el lenguaje, es necesario, según nuestro juicio, despejar una confusión muy habitual entre las ciencias sociales y las filosofías contemporáneas concernidas por esta cuestión.

fuente: http://www.pagina12.com.ar/diario/contratapa/13-260201-2014-11-20.html

20 noviembre, 2014

La escopeta, cuento de Enrique Wernicke

Soy un hombre corrido. He vivido la mar de aventuras. Pero nada de cuanto he visto y oído tiene comparación con el terrible caso que voy a contar. Este suceso, en cierta forma, cambio mi carácter. Deje de ser desaprensivo. Me torné receloso y timorato. Es que hoy me sobrecoge el secreto que rodea nuestra existencia y temo hasta la presencia de las cosas inertes.
Yo tenía un compadre a quien quería muchísimo. Desde niños anduvimos juntos. Los mismos gustos, las mismas diversiones, la misma estatura y el mismo tronco. Éramos dos amigos inseparables, de esos que alegran la existencia y los boliches.
Era una costumbre de años que cada fin de semana saliéramos a cazar.

19 noviembre, 2014

Cómo se hizo Una noche en la opera

"Una fastuosa producción muy por delante de su tiempo, 'Bohemian Rhapsody' sigue siendo uno de los mejores momentos del rock británico. Veinte años después de su lanzamiento original, MARK CUNNINGHAM aprende como la musa mercurial era registrada en cinta por productor, Roy Thomas Baker, y el (entonces asistente) ingeniero de mezcla, Gary Langan."
"¿Cómo se ubicaron los miembros de la banda Queen en relación el uno al otro para la grabación de la pista de fondo? "Roger Taylor se sentó detrás de su kit de batería al final del estudio en vivo y John Deacon estaba contra la pared, con su pila de graves Marshall en el lado derecho visto desde fuera de la ventana de la sala de control. Brian estaba en una cabina portátil aislada y Freddie en el piano, junto a la ventana."

Queen junto a Roy Thomas Baker

Una noche en la opera

A Night At The Opera, el mejor disco en la historia de Queen



fuente: https://es-es.facebook.com/pages/Los-70-fueron-la-mejor-%C3%A9poca-de-Queen/119868458026363?sk=notes

("Una noche en la ópera") es el cuarto álbum de estudio de Queen publicado originalmente en 1975, famoso por tener los éxitos "Bohemian Rhapsody" y "You're my Best Friend", además de canciones conocidas del grupo como "Love of My Life", "Death on Two Legs", "Prophet's Song", "I'm in Love With My Car" y la versión de May y Taylor del himno británico.
Incluye géneros como Hard Rock, Ópera Rock, Heavy Metal, Blues-Rock y Rock Progresivo

(Ir al título para leer el artículo completo)


Después de terminar su álbum anterior, Sheer Heart Attack, los integrantes de Queen hicieron una pequeña gira local y luego se tomaron unas cortas vacaciones, que incluyeron la boda de John Deacon y la ida de Brian May a Tenerife haciendo estudios sobre astronomía. Después de ello se fueron a Estados Unidos, luego a unas vacaciones en Hawaii y luego a su primer visita a Japón, de la cual volvieron en mayo, se tomaron un tiempo para su vida personal y a inicios de agosto se fueron a los estudios Elstree en Hertfordshire a ensayar. Un aspecto importante es que cambiaron de representante, al terminar su relación con Trident y firmar con EMI; su nuevo encargado, John Reid, convenció a la discográfica que les dieran enormes cantidades de dinero para poder grabar "el mejor álbum posible", sabiendo bien que era un riesgo, pero afortunadamente para la banda, valió la pena correr con el mismo, ya que gracias a la inversión de EMI pudieron alquilar numerosos estudios de la más alta calidad.
Las sesiones comenzaron el 24 de agosto en los estudios Rockfield al sur de Gales, durante las cuales grabaron las pistas de fondo de los temas (piano, bajo y batería, más que todo). Después se fueron a Londres y alquilaron simultáneamente los estudios Olympic, Sarm, Scorpio y Lansdowne así como la sala de conciertos Roundhouse. La razón por la que alquilaron varios estudios es que uno o varios de los integrantes de la banda podía estar trabajando en un tema, y los demás en otro, al mismo tiempo, sin necesidad de sentarse a esperar que cada uno termine. También había una cuestión de cercanía ya que todos los estudios estaban a 20 minutos o menos (en automóvil) de la casa de cada uno de los integrantes (que de por sí vivían muy cerca).
Y también está que algunos estudios tenían mejor sonido para una cosa pero no para otra: a Queen nunca le gustó como quedaban las voces en Rockfield (en Gales), así que cuando se trataba de cantar grababan en Londres; el eje central de éste álbum fueron los estudios Sarm (después bautizados Sarm East), que contaban con una excelente acústica debido a que fueron diseñados por un pianista profesional y se habían usado entre otras cosas para el famoso musical Rocky Horror Picture Show unos años antes. Todo el álbum fue mezclado ahí, y se realizaron numerosas grabaciones, incluyendo partes de "Prophet's Song" y "Death on Two Legs".

Créditos:

Freddie Mercury fue el principal compositor, arreglista y supervisor en éste álbum, algo que ha sido confirmado por los ingenieros y el productor en numerosas entrevistas (comentan que el rara vez se alejaba de la consola, y se encargaba que todo quedara lo mejor posible). Tocó piano e hizo la mayoría de voces.

Brian May compuso cuatro temas, como era usual, cada uno muy distinto al otro. De ellos cantó dos y le dejó los otros dos a Freddie. Además de tocar guitarra, participó como segunda voz en varias canciones y tocó otros instrumentos como arpa y ukelele.

John Deacon compuso "You're My Best Friend", donde toca el piano eléctrico, y participó en el álbum en bajo y contrabajo. No tocó guitarra en ningún tema ésta vez (aunque sí lo había hecho en los dos álbumes anteriores y lo haría en los dos siguientes).

Roger Taylor escribió "I'm in Love With My Car", la cual él mismo canta, y participa en el álbum tocando batería, pandereta, timbales, gong y agregando su voz en varias obras, siendo él quien hizo las notas altísimas en "'39", "Bohemian Rhapsody", "Seaside Rendezvous" (imitando trompetas onomatopéyicamente) y "Death on Two Legs".

Roy Thomas Baker produjo el álbum, con Mike Stone como ingeniero, siendo ésta la última vez que se usó dicha fórmula Baker/Stone (los dos álbumes siguientes seguirían con Mike Stone pero sin Roy Baker, y Jazz' sería con Roy pero sin Mike). Todo el álbum se grabó en veinticuatro canales, excepto por el himno del Reino Unido, el cual ya había sido grabado años atrás (en dieciséis canales) pero no se había incluido en ningún disco (una posibilidad es que Sheer Heart Attack ya quedaba muy largo con trece cortes, así que guardaron el himno para después).

Éxito

Fue lanzado por EMI en el Reino Unido. En Estados Unidos lo publicó inicialmente Elektra Records, pero la discográfica Hollywood Records lo volvió a publicar en septiembre de 1991. El álbum llegó al número cuatro en este país y ha sido certificado como triple platino (tres millones de copias vendidas).

El 21 de noviembre de 2005 fue relanzado otra vez para celebrar el trigésimo aniversario del álbum y de su primer sencillo, "Bohemian Rhapsody", acompañado por un DVD con los vídeos originales, secuencias de conciertos viejos y nuevos (incluyendo "'39" de la gira del 2005 y a Brian May interpretando "God Save the Queen" sobre el techo del Palacio de Buckingham) y comentarios de los cuatro miembros de la banda.

El álbum, al igual que el siguiente álbum A Day at the Races ("Un día en las carreras"), de 1976, toma su nombre de la película de los hermanos Marx del mismo nombre.

"Death On Two Legs ("Dedicated To...")" fue escrita por Freddie y trata sobre Jack Nelson, su anterior mánager y co-propietario de los Trident Studios, aunque se eliminó la dedicatoria para evitar problemas legales. Queen nunca sintió que Nelson les diera apoyo promocional o financiero, así que cortaron sus relaciones antes de que comenzaran las sesiones de grabación del disco.

"'39" tiene la interesante distinción de ser la 39° pista de álbum lanzada originalmente en un álbum de Queen. Cuenta la historia de un hombre que viaja desde la Tierra para colonizar un nuevo mundo y experimenta el fenómeno de la Teoría de la Relatividad Especial de Einstein (que dice que el tiempo se ralentiza a medida que se uno se acerca a la velocidad de la luz). De esa manera, el hombre envejece solamente un año mientras la tierra han pasado 100 años, así que cuando regresa su familia y sus seres queridos están muertos desde hace tiempo, aunque sus descendientes sobreviven. Este tema fue escrito por Brian, que estaba a punto de terminar su tesis doctoral en astronomía poco antes de incorporarse al grupo.

"The Prophet's Song" fue escrita después de que May tuviera un sueño sobre Noé y el diluvio universal.

"Love Of My Life" se convertiría en un clásico en los directos de Queen en una nueva versión acústica, en la que el público empezaba a cantar con la banda. A menudo, Freddie paraba de cantar y dejaba que el público tomase el relevo, haciendo él de director de orquesta (los discos posteriores Live Killers y Live at Wembley son buenos ejemplos de esto).

Este álbum fue nombrado por Channel 4 como el mejor decimotercer álbum de todos los tiempos incluido en el libro 1001 álbumes que debes escuchar antes de morir.

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Las sesiones de grabación de Una noche en la opera en fotos:














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Historia de la canción Bohemian Rhapsody / QUEEN

Bohemian Rhapsody, tema emblemático de la banda de rock Queen, compuesto por su vocalista y pianista Freddie Mercury. La versión original se encuentra en el disco A Night At The Opera de 1975.


fuente: http://hemerotecamundial.blogspot.com.ar/2012/07/tht-bohemian-rhapsody-tema-emblematico.html

(Ir al título para leer el artículo completo)

A pesar de que inicialmente no fue bien acogido por la crítica, hoy se considera un tema innovador tanto por su original estructura como por ser el primero en crear y distribuirse en videoclip (realizado originalmente por la dificultad de ejecutarlo en vivo). Se mantuvo 9 semanas como número uno en el Reino Unido, y volvió a popularizarse tras la muerte de su autor y su inclusión en la película Wayne's World en 1992.

La canción fue grabada en un periodo de tres semanas por el grupo y el productor Roy Thomas Baker. La cual comenzó en el estudio uno de los estudios Rockfield cerca de Monmouth el 24 de agosto de 1975, después de tres semanas de ensayos en Herefordshire.

Brian May, Mercury y Roger Taylor, cantaron sus partes vocales en un promedio de 11 horas al día sin parar, dando como resultado 180 mezclas.

Un dato curioso de diversa controversia es la cantidad de voces usada en la parte de opera: Brian May declaró que había 180 (y esa es la versión que más se conoce); sin embargo, Freddie Mercury había dicho 200 en la BBC en Navidades de 1977, Roger Taylor dijo 134 en un programa de radio, y el más realista y diplomático John Deacon sugirió que eran "más de 50".

Desde que “Bohemian Rhapsody” fue lanzada al público, ha habido especulaciones sobre el significado que esconde la letra de la canción. Una común pero errada interpretación, es que la canción trata de una persona con SIDA, habiendo sido escrita más de una década antes de que Freddie Mercury portara el VIH, e incluso 7 años antes de que éste fuera considerado un virus. Algunos creen que la letra trata de un suicidio o una representación de los momentos previos a una ejecución, considerando "El extranjero" de Albert Camus como una probable inspiración.

Otros creen que la letra fue escrita sólo para encajar con la música, sin tener ningún sentido. Mercury fue muy evasivo cuando se le preguntaba por el significado de la canción, muy distinto a los demás miembros de la banda, quienes constantemente hablaban sobre la inspiración presente en sus canciones, a Mercury no le gustaba analizar su propio trabajo, y prefería que el público tuviera sus propias interpretaciones. Lo que sí se sabe es que la canción tiene una conexión muy personal con Mercury, lo cual fue afirmado por los otros miembros de la banda.

Tras el lanzamiento del single, Mercury declaró: "Es una de esas canciones que tiene ese sentimiento de fantasía”. Yo creo que la gente debería sólo escucharla, pensar en ella, y luego descifrar qué es lo que les está diciendo…”Bohemian Rhapsody” no simplemente salió de la nada. Investigué un poco, a pesar de que fuera una ópera medio humorística."

Sin embargo, cuando la banda lanzó un cassette con sus mejores éxitos en Irán, incluyeron una explicación de la letra en idioma farsi. Queen explica que “Bohemian Rhapsody” es sobre un hombre joven que ha matado accidentalmente a alguien y, como Fausto, vendió su alma al diablo. En la noche antes de su ejecución llama a dios en arábigo, “Bismillah”, y con la ayuda de ángeles recupera su alma.

La canción está compuesta por seis diferentes secciones: introducción, balada, solo de guitarra, ópera, rock y final. Este formato, repleto de cambios abruptos de estilo, tono y ritmo, fue inusual para la música rock de la época.

Brian May dijo que la canción se convirtió en el "bebé" de Freddie desde el principio. Roy Thomas Baker dice: "Freddie estaba en su apartamento y tuvo una idea para una canción. Él no lo tenía muy trabajado, pero lo básico estaba ahí, y comenzó a tocar el piano y a cantar. Entonces se paró y dijo: `Ahora, queridos, es cuando viene la parte operística´, yo pensé: `¡Oh, Dios Mío!´".

La ensoñación operística que se encuentra en mitad de la canción fue concebida originariamente como un breve interludio, pero una vez se comenzó a grabar, Bohemian Rhapsody cobraría vida por sí misma gracias a ese interludio.

Roy Thomas Baker llegaba al estudio cada día, esperando que la canción estuviera acabada... pero Freddie no hacía más que decir: "Insertaremos más `Galileos´aquí!. Tiene que ser más largo, más largo...". Las sesiones de la canción se extendieron por tres semanas, para grabar la opera necesitaron 7 dias completos . El trio compuesto por Freddie, Brian y Roger cantaban sus partes de un modo continuado de 10 a 12 horas al día. Aunque sus detractores acusaron a Queen de ser pretenciosos, la atmósfera en el estudio era totalmente opuesta, el grupo tuvo sus momentos de histeria.

Al final quedaron orgullosos del producto realizado, y quisieron que Bohemian Rhapsody saliera como single. Al principio EMI y su manager (John Reid) reusaron la propuesta, al pensar que ninguna emisora de radio pondría una canción tan larga, la canción duraba casi 6 minutos. EMI dijo que debían reducir su duración pero el grupo se negó.

Incluso Freddie tuvo sus dudas de su potencial como single, así que le pidió consejo a su amigo Kenny Everett (que trabajaba como DJ en la radio), con la condición de que no la pusiera en antena. Kenny supo que sería un éxito: "Desde la primera nota", y desobedeciendo las órdenes de Freddie la puso...¡40 veces! en sus dos shows de fin de semana en Capitol Radio. "Se me resbaló el dedo!!" dijo Kenny. Los oyentes colapsaron el teléfono pidiendo la canción y preguntando dónde podían comprar ese maravilloso single.

Bohemian Rhapsody se publicó el 31 de Octubre de 1975, entrando en las listas en el Nº 47 y alcanzando el numero 1 tres semanas después donde permaneció por 9 semanas consecutivas ayudada por un memorable e innovador vídeo promocional (el primer video-clip de la historia que se lanzaba para acompañar la publicación de un tema).

"Bohemian Rhapsody" hizo ganar a Freddie su segundo premio Ivor Novello (el primero lo había conseguido por la canción "Killer Queen", y en 1977 la BPI votó a "Bohemian Rhapsody" como el el mejor single de los ultimos 25 años . Como si eso no fuese bastante, el single ha alcanzado la extraña condición de ser dos veces número 1, con un total de 3 meses en ese puesto. En 1991 el tema fue "resucitado" en Norte América, que volvió a interesarse por Queen, y creó un nuevo mercado para el catálogo de la banda, gracias a la utilización de la canción en el film "Wayne´s World". Recientemente ha sido nombrado mejor single de toda la historia.

Bohemian Rhapsody fue el primer single de Queen que salió en el Reino Unido con una fotoportada. Una crítica lo describió como "uno de los más peculiares singles del año", mientras otra decía que era "puro sin sentido". El público compró el single y rápidamente llegó a sus corazones...la banda conseguiría su primer disco de platino con él.

Freddie Mercury dijo en una entrevista que no había un tema en concreto en el que se había basado para escribir la canción, que dejaba a la imaginación de cada uno los sentimientos, que la gente la oyese y pensara sobre lo que quería decirles. "Hice una búsqueda de desvergüenza y burla operísticas. ¿Por qué no?. Mucha gente la rechaza del todo... pero, ¿a qué la puedes comparar? Dime un grupo que haya hecho un single operístico" decía. De esa manera Freddie nunca desveló los orígenes de la canción. Kenny Everett, el DJ de Capitol Radio, le preguntó una vez a Freddie por la canción, la respuesta del cantante fue: Solo azar, "Es sólo azar, rima sin sentido".

Era evidente que la parte operística de Bohemian Rhapsody no podía ser interpretada en el escenario. De modo que en la gira de "A Night At The Opera" el grupo desaparecía del escenario cuando venía el interludio, una cinta se ponía en marcha y sonaba la ópera acompañada con efectos de luces, luego el grupo entero volvía a entrar para terminar de tocar la parte más rockera del tema hasta el final.

"Bohemian Rhapsody" permanece como uno de los singles más duraderos de la historia del rock. Desde 1975 apareció en no menos de 18 ediciones británicas. Tras la muerte de Freddie en 1991 volvió a aparecer en un single conmemorativo de doble cara A junto a "These Are The Days of Our Lives" alcanzando de nuevo el número 1 y permaneciendo 5 semanas, batiendo un record sin precedentes récord sin precedentes.

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Queen - A Night at the Opera - El álbum, la época


Estamos ante la obra maestra de Queen, el disco con el que se consagraron definitivamente como un grupo de fama mundial, el disco que contiene la que, según muchísimos aficionados y expertos, es la mejor canción de la historia del rock. En homenaje a ella, este artículo se extenderá más de lo normal, y profundizaremos en el disco como no lo habíamos hecho con ningún otro, con la obligada parada en la gran canción, Bohemian Rhapsody.

fuente: http://elbustodepalas.blogspot.com.ar/2010/07/queen-5-parte-night-at-opera.html

El disco, lanzado en 1975, contiene 12 canciones, todas ellas obras maestras. Durante esta época, Queen estaba sufriendo una serie de cambios, estaba cambiando de discográfica y los integrantes del grupo se sentían más liberados con los nuevos mánagers, que les daban la oportunidad de hacer un disco a su gusto.

"Había muchas cosas que queríamos hacer en Queen II y Sheer Heart Attack, pero nos faltó espacio. En cambio, con A Night At the Opera sí lo tuvimos. Hicimos cosas con la guitarra y las voces como nunca antes. No hubo ningún límite (...) Escribíamos como locos. Estábamos tan ansiosos por crear... tan motivados. Teníamos tantas cosas que sacar a la luz... (...) Todos los sonidos, desde una tuba hasta el de un peine, cada molécula del álbum somos nosotros, hasta el más mínimo detalle" - Freddie Mercury.

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Grabación e historia del disco

Empecemos por el principio. Sheer Heart Attack, el anterior disco, había supuesto el primer gran éxito de Queen. La gente ya los reconocía y su trabajo se tenía en cuenta en el mundo de la música. Después de las grandes ventas que supuso el álbum, los integrantes del grupo deciden tomarse unas vacaciones (entre otras cosas, Brian May viene a Tenerife, a estudiar astronomía, y John Deacon se acaba casando) para volver con fuerzas a su mayor obra. Tras el pequeño descanso, el grupo toma una de las decisiones más importantes de su carrera, cambiar de mánager. Dejaron atrás su acuerdo con Trident y pasaron a firmar uno con la conocida discográfica EMI.

Este cambio supuso todo un logro para Queen. El nuevo mánager consiguió reunirles una fortuna para la realización del álbum y les ofreció los mejores estudios de grabación, sin importar el precio. La grabación del disco se produjo en diferentes estudios de Gales y Londres, lo cual permitió que cada componente del grupo trabajara por separado a la hora de grabar sus partes.

Pero, más que los beneficios materiales que les trajo este cambio, influye el cambio de ánimo que esto supuso. Se habían liberado de un grupo de mánagers agobiantes que habían conducido al grupo al desánimo y a la esterilidad creativa. Separados ya de esas presiones emocionales y financieras, el grupo volvía con fuerza y con una oportunidad única. El nuevo mánager les dejó hacer lo que quisieran con el dinero invertido. Pero claro, todo esto suponía también una "presión" sobre el grupo: Si fallaban después de tantos gastos, posiblemente el grupo no continuaría su camino. Sin embargo, en vez de sentirse presionados, los integrantes del grupo tuvieron el efecto contrario. La creatividad explotó y los mejores temas fueron puestos en un álbum que tenía la obligación de deslumbrar.

Una grabación de cuatro meses y el uso de seis estudios diferentes dieron como resultado un álbum complejo y muy elaborado. Manteniendo la ya típica etiqueta de "Sin sintetizadores", este álbum supuso una experimentación con la tecnología de estudio nunca antes realizada por el grupo. Llevaron la tecnología musical al límite y la combinaron con las grandes ideas que tenían, crearon un disco mágico.

Sobre el título del disco, proviene de una película de los hermanos Marx. Grabada en 1935, la película "A Night at the Opera" supuso la inspiración para el nombre del disco. Todo salió en una noche de dura grabación en la que los cuatro integrantes estaban viendo esa película para relajarse.

Para los conocedores de toda la obra de Queen, dejo esta última curiosidad que contó Freddie sobre la grabación:

"Recuerdo que, cuando estaba escribiendo "Bohemian Rhapsody", tenía también una canción llamada "We are the Champions", pero tuve la sensación de que entonces no encajaba. Así que la dejé de lado y no fue hasta prácticamente tres años después cuando la desempolvé [Álbum News of the World]"


Canciones

El disco se suele encuadrar en el género de Opera Rock. Y así es, se combinan los sonidos del rock con elementos de la ópera, como algunos tipos de voces, coros u otros sonidos. Pero, además de este tipo de canciones, el disco tiene muchísimos géneros si hablamos de forma interna. Tenemos canciones rockeras o hard rock, como "I'm Love with my Car" o "Sweet Lady"; canciones con un tono más pop como "You're my Best Friend"; baladas como "'39" o la famosa"Love of my Life"; canciones más alegres como "Seaside Rendezvous", "Lazing on a Sunday Afternoon" o "Good Company"; la instrumental "God Save the Queen"; y canciones de rock progresivo o, mejor dicho, ópera rock, como la propia "Bohemian Rhapsody" o "The Prophet's Song".

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La suntuosa punta del iceberg

http://edant.clarin.com/diario/2007/01/28/espectaculos/c-00601.htm

En la Gran Bretaña pre-punk de 1975, dos hitos de virtuosismo vocal acompañaron el éxito deRapsodia Bohemia. Uno es un "lento" ya clásico de 10 CC, la hipnótica y cremosa I''m Not In Love, que alcanzó el primer puesto del ranking inglés a mediados de aquel año. El otro, On Reflection, una compleja pieza con aire medieval que devino sinónimo de sus creadores, los progresivos Gentle Giant. Con la suite de Queen, ambas comparten la pretensión de aunar pop, avance tecnológico e impulso "progresivo".

I''m not in love está incluida en el álbum The Original Soundtrack que también contiene lapopereta One Night In Paris, que algunos consideran la inspiración detrás de Rapsodia Bohemia. El colchón de Ahs corales de la irónicaI''m Not In Love (dice: Dejé tu foto sobre la pared/ porque esconde una mancha asquerosa) es una suma compacta de 240 voces individualesloopeadas. On Reflection, en cambio, intenta ser un madrigal con fugas de cuatros voces (para apreciar el contrapunto a cappella, consultar un show de Gentle Giant del 78 disponible en http://www.youtube.com/). Si en EE. UU. la semilla del punk había sido plantada en 1975 (Horses de Patti Smith) y los íconos se consagraban (Dylan, Springsteen, Young, Mitchell), en Gran Bretaña el rock olía a obras definitivas y terminales (Physical Graffiti de Zeppelin, Wish You Were Here de los Floyd) y popes como Bowie o Bee Gees probaban suerte con el soul y el funk. Sin embargo, no suele considerarse que Rapsodia Bohemia fue la punta de un iceberg que resumía años de experimentación con formato pop. Se olvida que grandes discos de canciones radiables como Venus and Mars de Wings, Siren de Roxy Music o Face the music de la ELO representaban una aristocracia pop que sería tomada como Bastilla por el punk y la disco.

Pablo Schanton


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MUSICA : EDITARON EL DVD "THE MAKING OF A NIGHT AT THE OPERA"

Cuando Queen sorprendió al mundo


"Una noche en la Opera" salió en 1975 y traía una canción revolucionaria como "Rapsodia bohemia". Pero no es la única: todo el disco es extraordinario.

Mariano del Mazo
mdelmazo@clarin.com

A fines de 1975, mientras el punk fermentaba en los suburbios de Londres, Queen barrió con todo lo conocido hasta entonces. Después de tres discos (Queen, Queen II y Sheer Heart Attack) y éxitos como Killer Queen, la banda de Freddie Mercury, Brian May, John Deacon y Roger Taylor daría el zarpazo con un álbum bisagra en la historia del rock: Una noche en la Opera.

El disco —cuyo título homenajea a la película de los Hermanos Marx— es una perfecta combinación de music hall, coros operísticos, jazz y rock and roll. Con una producción pretenciosa y un trabajo grupal obsesivo, el single fue una genialidad inusitada: Rapsodia bohemia. La célebre parodia lírica de Mercury duraba cinco minutos cincuenta segundos y fue número uno en las radios durante semanas. La historia cuenta que, previamente, Mercury le dio el demo del tema a un amigo programador de radio que, cuando la escuchó, no pudo resistirse y la pasó 16 veces en un día. Los oyentes hicieron colapsar la central telefónica.

En el revelador DVD The making of A Night at the Opera que acaba de salir se pueden escuchar los detalles épicos de la producción por parte de Brian May, Roger Taylor, técnicos e ingenieros que participaron en el disco. Sólo la cantidad de pistas utilizadas y las múltiples capas sonoras utilizadas en la parte operística de Rapsodia... significaron una revolución para la época. "Teníamos como modelo a Los Beatles de Rubber Soul, Revolver y Sargent Pepper", confiesa Taylor. Este afán de riesgo y la preocupación por la producción están en el libro Good Vibrations: A History of Record Production, de Mark Cunningham, en el capítulo Bohemian Rhapsody - Just One Galileo. Era, hay que decirlo, una época en que los músicos estaban embelesados con el estudio y sus posibilidades tecnológicas (ver La suntuosa punta del iceberg); ese embelesamiento provocó, entre otras causas, el nacimiento del punk y la urgencia de hacer rock con dos tonos y devolverlo a la calle.

El DVD rescata declaraciones de Mercury, su ambición y su necesidad "de conmover". "Quería emocionar. Y sabía que podíamos. Para hacer un disco así se necesita arrogancia y confianza. Y nosotros la teníamos", dice Mercury en una vieja entrevista. Taylor pone en foco la figura del cantante y pianista: "Freddie es recordado ahora como alguien del espectáculo. Pero era un gran músico: tenía un sentido del ritmo y del tiempo increíbles. Era preciso y sabía lo que quería".

Además de Taylor y May (Deacon, confinado y enojado con el show business, no quiere saber nada de Queen), el eje narrativo de The making of... lo llevan adelante protagonistas de la concepción del disco como Bob Mercer (de EMI), Jac Holzman (de Elektra Records), el didáctico ingeniero Gary Lyons y el productor Roy Thomas Baker. Todos coinciden en el poderío artístico de cada uno de los miembros de la banda. "Hacían canciones de un modo individual pero como parte de la estética de Queen", dice Lyons. Mercury avanza en ese sentido: "El autor de cada tema es el jefe. El resto va detrás de la idea". De hecho, en Una noche en la Opera brilla la bellísima (You''re my Best Friend) de Deacon y I ''m in Love with my Car de Taylor. El resto, obras maestras de May como The Prophet''s Song y ''39 y de Mercury (Love of my Life, la ácida Death on Two Legs, el fox trot Seaside Rendezvous, Bohemian Rhapsody).

Después la banda sacaría otros discos memorables como Un día en las carreras, Noticias del mundo y Jazz. A partir de The Game (1980), Queen se desperfila y abandona, digamos, la experimentación y el buen gusto. Quedan las palabras melancólicas de Brian May: "Aquél fue un momento alto. A Night at the opera fue nuestro Sargent Pepper".


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